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Humeurs

  • Produire du lait plutôt que gagner son beurre

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    Parfois, j'aimerai être une vache, tranquille dans son pré, avec ses potes, qui passe son temps à mastiquer, le nez au vent à sentir les pâquerettes, à profiter des oiseaux qui chantent et à regarder des trains passer.

    Parce que regarder des trains passer, quand on est une vache, c'est ne pas avoir à se préoccuper de leur destination, du lieu de leur départ, ni du sens même du trajet.

    C'est se trouver en bonne position pour observer la course humaine sans en être contribuable.

    C'est se ficher du temps et le laisser passer.

    C'est se réjouir d'entendre certains trains faire moins de bruit, ou d'en voir d'autres aller moins vite ou ralentir.

    C'est s'amuser de quelques voyageurs qui vous sourient ou vous saluent.

    C'est agrémenter de manière furtive la vue des passagers.

    C'est être soi-même, toujours dans la même robe, quelle que soit votre humeur ou votre gueule du matin, sans se préoccuper de leur avis.

    C'est être là sans que cela ne porte à conséquence, ni ne vous implique.

    C'est se savoir présente et pourtant se sentir détachée.

    C'est avoir les pieds sur terre ... juste posée.

    Alors... j'ai bien conscience du fait que c'est aussi beaucoup flatuler !
    Mais bon ... aujourd'hui, de retour à Paris, je me voyais bien "vache qui mastique à la cool pour produire son lait", plutôt que "devant un ordinateur à tenter de gagner mon beurre" !
     
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  • J'existe "point"

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    Un point, ce point, qui fait toute la différence.
     
    Pour mettre fin à toute possibilité de débat ?
    Poser le sujet comme une menace ou comme une promesse ?
    Une trop simple affirmation, à mon goût !
    Suffirait-il de l’écrire et de ponctuer pour en attester et ainsi la justifier, quelle qu’en soit la suite, cette existence ?
     
    Cette allégation résonne en moi depuis le début du WE, comme jamais.
    De cette existence si fragile, et parfois, si éphémère, il faut témoigner. C’est un fait. Laisser une trace la plus sensée, la plus altruiste, la plus édifiante et la plus élégante possible, me semble t-il.
     
    Et c’est bien là l’enjeu : ce simple point laisserait penser qu’à être ainsi posé, il permettrait de se dédouaner de tout le reste.
     
    Nous parlons ici d’une existence dont il faut, de mon humble point de vue, impérieusement profiter, tant qu’on le peut et qu’il serait indécent de ne pas animer/nourrir autant que faire se peut, sous pretexte qu’elle s’achèverait quoi qu’il en soit.
     
    Une existence qui ne saurait donc souffrir un point « final ».
     
    Alors, je me figure que 2 copains de ce point vont le rejoindre (ils sont juste en retard parce qu’ils ont loupé le bus !) pour former un « j’existe … » .
     
    C’était ma réflexion du soir. Bonsoir !
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