J'ai perdu mon sourire. C'est vrai. Mon entregent aussi. Bon nombre de me le faire remarquer....
Alors pourquoi cette amertume soudaine ?
Je sais que je vehicule l'image de qq'un de fort que rien n'atteind vraiment longtemps. Cette insensibilité qui me caractérise. Certains en ont profité, usé et parfois meme abusé. Et pour cause.. incapable de répondre, incapable d'etre tout a fait mechante ou juste de heurter... je préfére me taire, laisser couler les choses et les encaisser.
Mais je ne suis pas forte. Et cette fois, je suis a terre et ne parviens pas vraiment a me relever, ni meme a faire bonne figure. C'est trop en même temps. Probablement.
Si j'ai perdu mon sourire, si l'amertume ne me quitte pas vraiment depuis qqes temps, c'est par deception. Ces deceptions que je creve d'envie de hurler au monde entier mais que la raison, la sagesse et la bienséance ne m'autorisent pas a rendre publiques.
Alors, si j'ecoute certains : l'important, c'est de se convaincre qu'il y a des choses bien plus graves, que le meilleur moyen de profiter de cette vie bien trop courte, c'est de se separer de ce qui blesse et de passer a autre chose.
Ah ... cette fameuse generation du jetable, bien eloignée de nos principes judeo-chretiens. Une chose ne fonctionne pas, elle ne nous satisfait pas totalement, alors on s'en separe. Le marché est tellement fourni qu'on trouvera forcement autre voire mieux ailleurs et pour le meme prix... Avant tout, se faire plaisir et sans souffrir!
Je ne me resouds pas a tirer un trait sur certaines histoires, sur certaines situtations qui certes ont connu un malheureux couac - inevitable et finalement peu grave, mais qui ont été tellement positives et ont plutot bien fonctionné sur bien d'autres points pendant des années...
Je ne m'y resouds pas et ces questions me tarabustent sans cesse :
A quoi cela servirait-il de chercher a s'appliquer, a s'impliquer et finalement a trouver une vraie satisfaction pendant des années dans une histoire, dans une situation ou dans une chose si c'est pour s'en separer ou s'en delester dès que cela ne fonctionne plus, au nom de ce fameux inevitable couac, qui plus est, souvent tres bete ?
N'est-il pas facile, donc moins jouissif, de ne garder que ce qui fonctionne ?
Les choses qui durent, les relations dont on est fier, les situations les plus appréciables, celles qui valent vraiment le coup d'etre vecues ne sont-elles pas celles pour lesquelles on s'est vraiment battu ? celles pour lesquelles cela n'a pas été simple, peut-etre meme douloureux, mais auxquelles on a survécu ?