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  • Compagnons éphémères

    Bernard a appellé par la fenêtre. Il était seul. Visiblement dérouté. Peut-être avait-il subit un choc ou bien était-il tombé ? Quoiqu'il en soit, il n'était pas vaillant du tout et avait besoin d'aide. 

    J'ai hésité : en ce moment, j'ai qqes difficultés à m'accomoder des autres .. et puis .. rien ne m'engageait.

    Et finalement .. j'ai décidé de le laisser entrer.

    Les premiers temps, cela n'a pas été simple. Il fallait apprendre à se comprendre, à se connaitre. J'ai été patiente, attentionnée.. Je savais qu'il ne resterait pas longtemps.

    Cela fait 3 jours, maintenant, que nous cohabitons. Bernard n'est pas totalement rétabli mais il progresse très vite. J'en veux pour preuve qu'il chante toute la journée !

    Même si notre histoire est éphémère parce qu'il repartira dans qqes jours, je crois que ni lui, ni moi, ne regretterons cette rencontre ..

     Ci-dessous, Bernard en images ... je n'ai pas résisté au plaisir de le filmer !

     

    ps - Pour ceux qui se poseraient la question : l'appeler Bernard fut une évidence pour moi. Ne me demandez pas pourquoi !

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  • Arraignée du soir ..

    Chaque soir, je défais les coussins de mon lit, un par un. Ils ne sont là que dans un seul but : combler le vide. Occuper l’espace.

    Je me plonge dans ce lit, pose ma tête sur l’oreiller et j’écoute. J’écoute et il ne se passe rien. Le vide. Rien de plus que dans ma vie.

    Chaque nuit je m’endors dans une chambre isolée de tout bruit, presque coupée du monde, plongée dans un silence total.

    Alors chaque nuit, j’entrouvre la fenêtre pour essayer de faire entrer un peu de bruit, celui d’autres, espérant que ce bruit me donne l’impression de vie, l’impression de vivre.

     

    Chaque soir, je défais les heures, les jours, les mois, les années qui viennent de passer, un par un. Eux aussi apparaissent pour combler le vide. Occuper l’espace.

    Je me plonge dans mon lit, pose ma tête sur l’oreiller et je réfléchis. Je réfléchis et il ne se passe rien. L'absence. Rien qui ne me donne plus de sens.

    Chaque nuit, je m'endors après une journée lors de laquelle je n'ai rien échangé. Rien changé.

    Alors chaque nuit, je laisse cours à mes insomnies, autorisant mon cerveau à tourner plein pot, espérant lui donner l’impression de vie, l’impression de vivre.

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