Il est franchement temps de prendre du recul et d’élargir le champ des possibles.
Il m’apparaît ce matin que ces élections nous aurons rendus petits, nous français, et moi la première, ces derniers jours :
restreints dans nos discussions,
limités dans nos enjeux quotidiens,
courts dans le traitement de nos priorités,
amoindris dans nos possibilités d’action,
pour certains bornés dans leurs postures,
diminués par nos propres organisations et donc,
réduits à ce qui nous était proposé,
assurément rapetissés aux yeux du reste du monde..
Encore, il faudra nous rendre, demain, dans l’espace étroit et exigu de l’isoloir.
Faisons-le pour reprendre enfin du recul, pour élargir, quoi qu’il en soit, nos perspectives et la vie qui va avec, mais surtout, pour prouver que le peuple chanceux et libre que nous sommes sait aussi sortir de la petitesse.