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Miscellanées de CdlS - Page 22

  • Sans Édouard, j’arrive tard !

    Voici ce que je compte dire à mon équipe pour la préparer à me voir désormais arriver plus tard qu’à l’accoutumée.


    Il faut dire que c’était cette voix, celle d’Édouard, qui, matin après matin, portée par les notes de Bilitis ou de Barry Lindon, avait le remarquable mérite de motiver mon extraction, souvent difficile, d’un lit qui ne cessait de me retenir, et garantissait, en tous cas, à mon boulot mon arrivée.

    De sa finesse du verbe, de sa capacité à rendre légères ces petites lourdeurs du quotidien, de cet humour relationnel qu’il est un des rares à savoir prodiguer, de cette voix parfois trop « matinale » mais assurément sensuelle, de ces fous rires qui mettent en jambe et en sourire toute une journée... il n’y aura plus.

    Fini les « touloutoupai » de Tito El Frances, les jeux superbement absurdes de Rollin, les insolites revues de presse des Marie/s Misset et Bonnisseau, les jouissifs debriefs télévisuels de Kelif, les rencontres improbables de Souvant ou la fouchtringitude poétique de Mistral.
    Monsieur Baer et son équipe s’éclipsent. Fin des festivités !

    Cher Edouard Baer, Vous partez ici bien trop tôt, beaucoup trop vite, sans finalement nous y avoir préparés, mais assurément avec le brio et l’élégance que l’on vous connait.

    Il faut le dire : Merci à vous ! Vous nous avez régalés.

    On est vendredi, il est sept heures bien passées. Déjà vous nous manquez. La journée commence...
    Mais n’en déplaise à mon équipe, grâce à vous ce matin, et probablement les suivants, je vais tarder à me lever !

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  • Morning glory

    Ne pas ouvrir les yeux, pas tout de suite. Rester allongé.e dans son lit. (Allez ! Prêtez-vous au jeu !)
    Simplement de la main, monter le son, fort, très fort.

    Se laisser prendre par les accords de l’harmonica, d’abord ; ceux de la guitare ensuite ; puis par la batterie, enfin.

    Laisser monter doucement...

    Ne pas se fier aux premiers rythmes ; ils ne sont que préludes.
    Patienter.

    Laisser guitare et basse vibrer et se répondre encore un peu...

    Ce n’est que lorsque le clavier interviendra pleinement que la bonne humeur s’emparera violemment et complètement de vous. Oui, oui !

    Et pourtant, vous aurez à peine ouvert un oeil !

    Pour celles.ux dont le lit est partagé avec un.e autochtone, au premier regard matinal, se méfier :
    des sourires pourraient s’échapper involontairement avant la fin du morceau.
    Profiter... Prendre encore un peu son temps ...

    Au ´vibrato languissant’ de la guitare, ce pourra être le moment de vous lever...
    ...
    Ah j’oubliais de vous dire : il fait 8 degrés et il pleut sur toute la France.

    Belle journée à tous !

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