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Miscellanées de CdlS - Page 77

  • Une question de determination !

    Ses baskets. C’est la première chose à laquelle il pense au réveil !

    A la seconde même où son corps commence à s’éveiller, au moment où ses yeux s’ouvrent à peine et où son regard assurément trouble ne doit encore rien distinguer, il est animé par une motivation extra-ordinaire et sidérante qui le pousse à traverser la chambre en titubant d’un sommeil pas encore quitté pour enfiler ses chaussures de basket le tout  avec une maladresse touchante.

    Il sait – chaque jour, l’histoire est la même - qu’il aura à les quitter, qu’il ne lui sera pas possible de sortir de la maison ainsi. Il sait qu’il y aura conflit, argumentation puis finalement réprimande. Il le sait…

    Mais qu’à cela ne tienne… le plus de temps peut-il les porter...

    Comment peut-on être à ce point déterminé, à ce point obstiné, quelle peut être la raison vraie pour accepter chaque jour de s’entendre demandé gentiment, imposé ensuite puis ordonné, d’en venir finalement aux râleries, puis aux cris, ensuite aux pleurs et enfin aux mains, chaque matin, jour après jour, pour une paire de baskets !??!!!

    Petit Ambroise ... cela m'attendrit autant que me fascine !

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  • Accoutumance de comptoir

    Une petite musique pour la bonne humeur cliquer ci-dessous

     

     

    Je ne voulais pas prendre d’espace, me faire discrète dans un paysage qui n’est pas le mien - assurément le sien – sans non plus m'oublier ou disparaître.

    Simplement me faire une petite place dans cet univers. Ne pas faire de bruit. Juste profiter de ces moments délectables.

     

    Et puis aussi, un peu quand même, l’observer, de très loin, du haut d'un tabouret ou de derrière ceux à qui je parlais, juste du coin de l’œil, sans qu’il ne le devine. Simplement pour voir s’il a changé, imaginer et voir ce qu’il devient, tenter de retrouver avec distance ce qui faisait son charme et qui ne l’a visiblement pas quitté !

    J’étais là… autant en profiter !

     

    Ce qui est amusant, c’est que cela nous a pris du temps … un besoin probable pour chacun de nous deux d’assimiler le fait que l’autre soit de nouveau dans le paysage - dans SON paysage à lui en l'occurence - et que l’on va devoir faire avec.

    Ce n’est ni désagréable ni agréable d’ailleurs. C’est juste curieux.

     

    J’ai aimé cette distance, cette réserve – m’a t-elle semblé - partagée. J’ai aimé l’agréable et imperceptible malaise que la situation engendrait. J’ai aimé le voir s’acclimater tout aussi doucement que moi - et si ce n’est s’acclimater, en tous cas, considérer l’autre un peu plus, jour après jour – mais il faut probablement préciser que nous pourrions avoir chacun de bonnes raisons assez différentes de ne pas être spécialement chaleureux avec l’autre ..

     

    Nous n’avons échangé aucun propos en dehors de « salut » souriants mais c’est probablement ce qui aura fait le charme de l’histoire.

     

    Il nous aura fallu, à lui comme à moi, un curieux temps d’accoutumance, finalement délectable parce qu'inexplicable, mais ce que je retiens de ce moment, c'est un morceau de Morcheeba qui flottait dans l'air et ce massif de passiflore.

     

    C'était simplement bon et c'est ça qu'il y a de bien !

     

     

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